Réflexions
Lorsque j’ai démarré mes études d’expertise comptable il y a plus de 40 ans il m’a été enseigné le concept de gestion «en bon père de famille» conformément à l’expression inscrite dans le code civil en 1804.
En rédigeant cet édito j’ai découvert que ces termes avaient été remplacés en 2014 par «raisonnable».
Je souhaiterais néanmoins que chacun ou chacune, à son niveau de responsabilité, agisse selon cet esprit de 1804 afin de sortir notre pays d’une situation particulièrement préoccupante.
Chaque famille sait bien qu’elle ne peut pas dépenser durablement plus qu’elle ne gagne.
L’équilibre budgétaire des universités est menacé sans qu’elles aient la capacité d’assumer des restructurations aussi importantes que celles que sont obligées de conduire les entreprises lorsqu’elles sont confrontées à des difficultés économiques.
Pour autant, lorsque des choix sont à opérer, et dans l’intérêt de l’accroissement rapide du PIB de la France, ce sont bien les formations professionnalisantes qui doivent être privilégiées par les universités et soutenues par l’État. Ceci est encore plus vrai lorsqu’elles sont en alternance ; les apprentis apportant de manière immédiate leur contribution au développement du PIB et aux ressources de l’université.
En revanche, comme pour toutes les composantes des universités, nous devons envisager la fermeture des parcours qui ne rencontrent pas leur public. Et dans une vision prospective, nous devons réfléchir à des ouvertures ou créations en lien avec les objectifs de France 2030/2050.
A quelques semaines de la période des vœux, permettez-moi d’espérer que le pragmatisme va l’emporter sur le dogmatisme dans l’intérêt de notre jeunesse !